Le Trou Noir
Créer le: 0000-00-00 00:00:00Pour le modifier pad.
Il connaissait les mouvements par cœur, c'est pour cela qu'il n'allumait jamais. Alors quand la lumière de l'extérieur s'éteignit il se trouva dans le noir. Les ténèbres l'envahirent ou plutôt l'obscurité, visuelle tout d'abord, car cette obscurité, ce noir, est bien plus visible, plus palpable, qu'une lumière vive tel qu'un flash aveuglant. Et quand le noir se marie à la solitude il enfante la peur. La peur excite les sens et comme toute excitation créaient ses propres fantasmes. Ces yeux s'habituèrent au néant qui l'entourait. C'est alors qu'il les vit, les ombres, les nuages d'ombres, ces entités impalpables, à la fois proches et lointaines, pouvant tombées sur vous sans prévenir. Elles décrivirent des formes qui changeait au gré du vent; telles des muses ténébreuses d'une symphonie nocturne. Elles apparurent d'abord sous la porte, d'abord timide puis de plus en plus foncé, noir, sinistre. Du noir recouvrant du noir. Elles changèrent à nouveau. Elles devinrent de longs doigts qui s'approchaient lentement pour l'attraper et le tirer sous la porte. Il ne bougea pas. Il ne le put.
Il regarda ces filants s'étirer et s'approcher. S'attirer encore, jusqu'à rejoindre sa propre ombre. Alors ces images en négatif devinrent, dans son esprit, racines. Il était emprisonné. La terreur le prit. Il voulut s'échapper. échapper à ses lianes, ses racines issus de ses peurs d'enfant. De la peur atavique du noir. Il leva la tête. Il se vit dans son mètre carré, entouré de ses quatre murs. Non pas des murs, mais des frontières, des limites, des montagnes, des hauteurs infranchissables. Chaque carreau était une étape de sa vie. Plus il voulait monter plus il se sentit tombé, chuter, régresser, redevenir enfant. Il voulait se réfugier sous le lit.
-Maman laisse la lumière allumé.
Il se vit au fond de son lit et entendit sa mère lui répondre:
- Alors le grand méchant loups te verra quand tu dormiras!
-S'il te plaît maman éteint.
Et sa mère lui répondit:
-Alors tu ne le verra pas quand il te croquera!
Il vit les crocs géant du chien, Carcaroth, le chien de l'enfer. Ces crocs l'engloutirent en un instant d'éternité. Il était dans le néant. Il n'était plus. Il n'y avait plus de conscience., plus rien, un trou noir qui absorbait tout ce qu'il avait put être.
Sauf, si, il y eu une vibration, une contradiction, un dilemme.
Si j'allume je vois le loup.
Si j'éteins je ne le verrais pas me manger. Si j'allume, si j'éteins, si j'allume, si j'éteins, ...Ces vérités alternatives vibraient comme un pulsar, un phare dans son esprit. Si j'allume, si j'éteins, si j'allume, si j'éteins, ...Une éternité de recommencement qui pourrait se résumé en une période. Si j'allume, si j'éteins, ...Lentement, le pulsar se mit en phase avec le trou noir et le trou noir se rapprochait du pulsar. Une symbiose. La symbiose d'un dilemme.
La lumière éclaire les ténèbres. Les ténèbres absorbe la lumière. La voie est la. La lumière montre le problème. Les ténèbres cache la solution. Il se leva, appuya sur l'interrupteur. La lumière jailli, Il ouvrit la porte et s'engouffra dans l'obscurité de l'extérieur.
Il regarda ces filants s'étirer et s'approcher. S'attirer encore, jusqu'à rejoindre sa propre ombre. Alors ces images en négatif devinrent, dans son esprit, racines. Il était emprisonné. La terreur le prit. Il voulut s'échapper. échapper à ses lianes, ses racines issus de ses peurs d'enfant. De la peur atavique du noir. Il leva la tête. Il se vit dans son mètre carré, entouré de ses quatre murs. Non pas des murs, mais des frontières, des limites, des montagnes, des hauteurs infranchissables. Chaque carreau était une étape de sa vie. Plus il voulait monter plus il se sentit tombé, chuter, régresser, redevenir enfant. Il voulait se réfugier sous le lit.
-Maman laisse la lumière allumé.
Il se vit au fond de son lit et entendit sa mère lui répondre:
- Alors le grand méchant loups te verra quand tu dormiras!
-S'il te plaît maman éteint.
Et sa mère lui répondit:
-Alors tu ne le verra pas quand il te croquera!
Il vit les crocs géant du chien, Carcaroth, le chien de l'enfer. Ces crocs l'engloutirent en un instant d'éternité. Il était dans le néant. Il n'était plus. Il n'y avait plus de conscience., plus rien, un trou noir qui absorbait tout ce qu'il avait put être.
Sauf, si, il y eu une vibration, une contradiction, un dilemme.
Si j'allume je vois le loup.
Si j'éteins je ne le verrais pas me manger. Si j'allume, si j'éteins, si j'allume, si j'éteins, ...Ces vérités alternatives vibraient comme un pulsar, un phare dans son esprit. Si j'allume, si j'éteins, si j'allume, si j'éteins, ...Une éternité de recommencement qui pourrait se résumé en une période. Si j'allume, si j'éteins, ...Lentement, le pulsar se mit en phase avec le trou noir et le trou noir se rapprochait du pulsar. Une symbiose. La symbiose d'un dilemme.
La lumière éclaire les ténèbres. Les ténèbres absorbe la lumière. La voie est la. La lumière montre le problème. Les ténèbres cache la solution. Il se leva, appuya sur l'interrupteur. La lumière jailli, Il ouvrit la porte et s'engouffra dans l'obscurité de l'extérieur.